Contrairement au tremblement de terre du 15 février, celui-ci n’a pas suscité beaucoup de réactions. Aucun dégât n’a été rapporté. Cette discrétion témoigne de la faible magnitude du séisme qui, selon le Bureau Central Sismologique Français (BCSF), n’a duré qu’une dizaine de secondes.
Les Pyrénées-Orientales, habituées aux secousses
Notre département est familier des tremblements de terre de faible magnitude. En effet, une partie des Pyrénées-Orientales est classée en risque sismique moyen, tandis que l’autre affiche un niveau modéré. Des séismes se produisent régulièrement, affectant non seulement ce département mais aussi les zones voisines en Andorre et en Espagne.
Le séisme le plus significatif des trente dernières années s’est produit le 18 février 1996. Avec une magnitude de 5.6, son épicentre était situé à Saint-Paul-de-Fenouillet, marquant profondément les esprits et le territoire. En dépit de sa faible magnitude, le séisme du 26 février rappelle la vulnérabilité de la région aux phénomènes sismiques. Il souligne l’importance de la préparation et de la sensibilisation aux risques sismiques pour les habitants et les autorités locales.