Perpignan : agression et automutilation à la maison d’arrêt

Après son attaque initiale, l’agresseur a exhibé un couteau en céramique de 25 cm, menaçant d’autres détenus et s’infligeant des blessures au torse. Heureusement, les autres prisonniers sont intervenus, désarmant l’individu et remettant l’arme aux autorités. Cet acte de violence exacerbé a conduit les personnels de sécurité à placer le détenu en quartier disciplinaire, soulignant les défis auxquels sont confrontés les personnels de sécurité dans la gestion des détenus violents.

Mesures demandées 

La réaction du syndicat UFAP UNSa Justice de ne s’est pas fait attendre. A nos confrère de l’indépendant, son secrétaire local, Pierre Grousset, a lancé un appel pour des mesures drastiques. Il demande des fouilles approfondies pour éradiquer les armes introduites clandestinement, souvent par drones. Une pratique de plus en plus courante malgré l’installation récente de boucliers anti-drones. L’objectif est de prévenir de futurs incidents et de garantir la sécurité de tous au sein de l’établissement.

Le syndicat insiste également pour transférer l’agresseur. Dans une unité pour détenus Violents (UDV) ou une Unité Hospitalière Spécialement Aménagée (UHSA). Sans limitation de durée. Cette demande vise à mieux gérer les individus présentant un risque élevé de violence, afin de protéger à la fois les autres détenus et le personnel pénitentiaire. La préoccupation majeure reste de prévenir la présence d’individus armés, déséquilibrés et potentiellement dangereux au sein de la prison.