De plus, des témoignages poignants émergent, mettant en lumière les difficultés quotidiennes. En effet, Michèle, une retraitée dépendant de la ligne C pour se rendre au centre-ville depuis l’avenue Torcatis, se retrouve désormais à marcher jusqu’à la place de Catalogne en raison de la nouvelle ligne D. Egalement, Priscilla, une mère de famille, partage les défis de sa fille scolarisée au collège Marcel Pagnol, désormais difficilement accessible via la ligne 26 avec un seul bus par heure.
Tension, espoir et appel à un compromis
La mobilisation s’intensifie avec le collectif recueillant plus de 600 signatures, en préparation de la remise de la pétition à la communauté urbaine d’ici la fin du mois. Cependant, le directeur du réseau Sankéo, Fabrice Mayer, maintient que le retour de l’ancien itinéraire de la ligne C n’est pas envisagé. Malgré des ajustements répondant aux demandes des habitants, les études démontrent une baisse de fréquentation entre le Bas-Vernet et Mailloles.
La tension persiste, avec les usagers réclamant un réexamen attentif de leurs préoccupations. La Rébellion des usagers de Sankéo à Perpignan a du bon. Une réunion entre Sankéo et les habitants est prévue après les vacances de février. Une lueur d’espoir pour trouver des solutions viables et apaiser les inquiétudes des usagers. La situation demeure sous haute pression, avec un appel à un compromis satisfaisant pour toutes les parties impliquées.