Place de la résistance devant le Castillet, nouveau point noir de la circulation de Perpignan ?

Des conséquences sur plusieurs axes

Le boulevard Clémenceau, le boulevard Wilson, le Quai Sadi-Carnot, et le Quai François Batllo connaissent tous des embouteillages considérables. Même le pont Joffre n’est pas épargné par cette congestion alors que la rue Jean-Payra est désormais réservée aux bus et aux vélos.

Problèmes de signalisation et de temporisation des feux

Parmi les causes principales de cette situation, on note une mauvaise temporisation des feux tricolores, entraînant des blocages des véhicules au milieu des intersections. « Quand vous arrivez du Vernet, seulement deux ou trois voitures ont le temps de passer au feu vert. Si vous passez et souhaitez aller vers Wilson, vous vous retrouvez face à face avec les voitures qui tournent. Et sans compter ceux qui ne savent pas où ils vont car il n’y a pas de panneaux ! » témoigne une automobiliste habituée des lieux.

Les commerçants de Clemenceau en pâtissent

Les commerçants de l’avenue Clémenceau subissent les conséquences des problèmes de circulation sur la place de la Résistance. « Le boulevard est saturé dès les Dames de France. Les places de stationnement ne sont pas accessibles, car les voitures en attente au feu rouge gênent le stationnement. J’ai même des clients qui ont renoncé à venir à cause de la situation, » explique un commerçant de l’artère. Il ajoute : « L’avenue Clémenceau était déjà dangereuse avec les priorités à droite, les nombreux passages piétons, les bus, les vélos… et maintenant, ce sont les embouteillages ! »

Alors que les travaux sur la place de la Résistance étaient censés « pacifier et apaiser », les automobilistes rencontrés dans le quartier ne semblent ni apaisés ni pacifiés.