Nos confrères de L'Indépendant révèle qu'une élue du conseil municipal de Claira, Nadira M'Zouri, est visée par une enquête pour faux et usage de faux dans le cadre de son emploi au sein de la mission locale jeunes des Pyrénées-Orientales (MLJ 66).
L'information a été annoncée par Joelle Estela-Metois, une élue indépendante de Claira, lors d'une réunion de la Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée. Elle a révélé que Nadira M'Zouri, qui fait partie de la majorité menée par le maire Marc Petit, faisait l'objet d'une plainte.
La MLJ des Pyrénées-Orientales à l'origine du contrôle
Selon L'Indépendant, la MLJ 66 a réalisé un contrôle à la fin de l'année 2022 sur l'utilisation des fonds publics destinés aux aides en faveur des jeunes. Le contrôle aurait révélé un détournement de fonds impliquant cinq agents de la MLJ 66, dont Nadira M'Zouri. La somme détournée s'élèverait à 20 000 euros.
Quelques mois plus tard, des jeunes bénéficiaires de la MLJ 66 auraient découvert qu'ils étaient considérés comme ayant déjà reçu des aides, alors qu'ils n'avaient rien perçu. Les RIB de certains d'entre eux auraient même été utilisés et falsifiés. De nouvelles plaintes auraient alors été déposées.
Une enquête pour détournement de fonds publics
Le procureur de la République Jean-David Cavaillé a confirmé l'ouverture d'une enquête pour faux et usage de faux. Me Simon Cohen, avocat de Nadira M'Zouri, n'a pas souhaité commenter l'affaire mais a rappelé le principe de la présomption d'innocence.
Interrogé par L'Indépendant, le maire Marc Petit a déclaré qu'il avait rencontré Nadira M'Zouri mais qu'il s'agissait d'une affaire privée qui ne concernait pas les affaires de Claira. Nadira M'Zouri, de son côté, a laissé son avocat répondre pour elle.