Imran tué par son père à Perpignan : « Il est difficile d’estimer la date exacte du décès », indique le procureur

Selon le procureur de la République de Perpignan, M. Jean-David Cavaillé, les conclusions de l’autopsie restent partielles. « D’autres évaluations sont en cours pour comprendre pleinement l’état du corps », a-t-il indiqué. La cause de son décès est encore enveloppée de mystère.

Le père d’Imran avait tenté, le 14 septembre, d’organiser des funérailles avec un certificat de décès falsifié, prétendant que son fils avait perdu la vie en Algérie. Ce comportement suspect a alerté les autorités qui, lors d’une perquisition à la résidence des Peupliers, ont été confrontées à une découverte bouleversante : Imran, portant de multiples marques de violence et partiellement congelé, reposait dans une baignoire. Selon certaines indications, il pourrait être décédé depuis une semaine.

L’évaluation précise du temps écoulé depuis son décès est complexe. M. Cavaillé note que si le corps avait été congelé immédiatement, la datation serait plus aisée. Si tel n’était pas le cas, cela compliquerait les choses.

Actuellement, les deux jeunes sœurs d’Imran, toutes deux hospitalisées avec des blessures apparentes, sont au cœur de l’enquête. Étaient-elles là lors de la tragédie ? Les enquêteurs de la police judiciaire de Perpignan travaillent sans relâche pour élucider ce drame.