Les trois concerts auront des conditions différentes, deux d’entre eux vont être des concerts assis permettant de se lever (à Marseille) et l’autre sera un concert debout dans sa totalité (à Paris). Pour le Dôme de Marseille, 2 000 étudiants sans problèmes de santé vont être invités, toutes les personnes seront testées avant leur arrivée, mais ceux qui présenteront un résultat positif pourront participer aux festivités, du moins à Marseille. Des solutions hydro-alcooliques et des masques seront tout de même distribués pour éviter une contamination de masse. Roselyne Bachelot précise que « les cas positifs ne seraient pas filtrés parce qu’il faut se mettre dans une situation de brassage ». Quelques jours après, des tests seront produits sur la totalité des participants pour estimer la propagation du virus.
À Paris, la volonté est différente, les cas positifs, pour ce concert seront complètement recalés à l’entrée de l’AccorHotels Arena. Le concert se fera en « jauge debout » de 5 000 personnes, ils devront être masqués mais n’auront pas le choix d’être non distanciés selon Malika Séguineau. (Directrice du Prodiss, syndicat des patrons des salles) Par la suite, un colloque scientifique sera organisé à Marseille le 8 avril pour se charger de trancher pour un « modèle résilient » pour le monde du spectacle, pour les futures organisations de concerts cet été. L’Inserm de Marseille et l’AP-HP de Paris gèreront ce regroupement d’une importance énorme pour la culture française, ce après avoir organisé les différents concerts.
Roselyne Bachelot a précisé être « très optimiste pour les festivals assis. Pour les spectacles debout, c’est plus compliqué, c’est pour cela que des expérimentations sont menées ».