Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ont réuni jeudi dernier les membres du comité de pilotage de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Montpellier à Perpignan.
Pour ce sujet « prioritaire » pour l’État, le ministre des transports Jean-Baptiste Djebbari a confié une mission de pilotage au préfet de la région Occitanie, aux côtés de la présidente du conseil régional.
Les trois départements de l’Aude, de l’Hérault et des Pyrénées-Orientales, ainsi que les métropoles et agglomérations de Montpellier, Perpignan, Narbonne, Carcassonne, Béziers et Sète, ont ainsi été informés des modalités pratiques de la reprise du projet, en vue de la préparation de l’enquête publique prévue à ce jour pour l’automne 2021.
Un investissement de 5,52 milliards d’euros
Le préfet Étienne Guyot confirme que « la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan est une priorité pour l’État. Elle représente un investissement total de 5,52 milliards d’euros. La qualité du partenariat est essentielle, l’engagement fort de l’ensemble des acteurs déterminera la réussite du projet, dans un agenda très ambitieux. Ce comité de pilotage a permis de confirmer l’engagement des acteurs pour la poursuite des études préalables à l’enquête publique et les acquisitions foncières ».
Et d’ajouter, « nous sommes convenus de préparer un projet de protocole de financement du projet pour le printemps 2021 et une première réunion sur ce sujet se tiendra en décembre 2020 ». De son côté, Carole Delga, a déclaré, « cette première rencontre avec les élus intercommunaux nouvellement élus en juin dernier a permis de mesurer leur engagement en faveur de la LGV, essentiel à sa réussite ».
« Une urgence » pour Delga
« La création de la Ligne Nouvelle Montpellier / Perpignan (LNMP) est une urgence. A la fois parce que nos liaisons régionales sont saturées, ne nous permettant pas de proposer des dessertes supplémentaires entre Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan. Mais également en raison des risques climatiques, de submersion marine, de la ligne actuelle qui nous oblige à apporter une solution sécurisée pour les voyageurs par la construction d’une nouvelle ligne. J’ai donc réitéré hier toute l’importance d’accélérer le lancement de l’enquête publique et de fixer avec Bercy la création rapide de la société de financement » a-t-elle conclu.