Robert Bassols appelle à mesurer le danger économique et social que cette nouvelle fermeture fait peser sur les artisans dans sa tribune ce mardi après-midi. À quelques semaines des fêtes de fin d’année « La colère monte… Plusieurs initiatives traduisent un sentiment d’injustice et d’incompréhension largement partagés ».
Le président de la CMA 66 insiste aussi sur le fait que les artisans sont essentiels à la vie du territoire, à la création d’emplois, de richesses et de lien social irremplaçables.
Cinq propositions ont été adressées au gouvernement par la CMA 66 :
-Réexaminer la notion de commerces de « première nécessité ».
-Autoriser les préfets à accorder des dérogations d’ouverture pour les commerces sur demande des maires, comme pour les marchés de plein air au printemps dernier, peut-être avec des conditions sanitaires plus drastiques, des jauges réduites, des prises de rendez-vous…
-Ouvrir les petits commerces plutôt que les grandes surfaces, tout en laissant le libre accès aux galeries marchandes où se trouvent des commerçants indépendants et des artisans.
-Taxer les ventes réalisées par les géants de la vente en ligne durant le confinement, afin de dédommager les artisans fermés, notamment durant le « black Friday » tel un jour de solidarité.
-Rapprocher les décideurs des populations, ramener à l’échelon départemental avec le couple maire/préfet.
À noter que, dans cette tribune, Robert Bassols n’oublie pas de saluer l’effort de tous les soignants qui sont en première ligne.
La tribune de Robert Bassols.