Le maire d'Ille-sur-Têt, Willy Burghoffer, également président la communauté de communes Roussillon-Conflent, a arrêté ce vendredi, la réouverture à compter de lundi prochain, des commerces non-alimentaires.
Le premier magistrat de la ville, considère que « l'ouverture des rayons non-essentiels des supermarchés, entraîne une rupture d'égalité de traitement avec les petits commerces non alimentaires de la commune ».
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Perpignan et Ille-sur-Têt…
En place depuis moins de 24 heures et déjà, plusieurs municipalités se rebellent. De gauche, de droite et d'extrême droite, plusieurs maire de France ont annoncé ce vendredi prendre des arrêtés municipaux, afin d'autoriser l'ouverture des commerces dits « non-essentiels » dans leurs villes, estimant cette mesure injustifiée ou discriminatoire par rapport aux grandes enseignes. Ces arrêts pourraient toutefois être retoqués car jugés « illégaux » par les préfets.
De son côté, l'Association des maires de France (AMF) appelle le gouvernement à « revoir rapidement la définition de commerce de première nécessité et de l'élargir », notamment aux librairies et au salon de coiffure.
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