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Pyrénées-Orientales : ils volaient des colis en famille depuis la fin du confinement

Depuis le début du mois d'octobre, les policiers du groupe d'atteintes aux biens du commissariat (GAP) de Perpignan ont enregistré de nombreuses plaintes, pour des vols de colis dans les boîtes aux lettres d'une résidence située avenue du Docteur Schweitzer à Perpignan.

Au total, 33 victimes se sont manifestées et ont dénoncé les mêmes faits. Des colis jamais reçus depuis plusieurs semaines. L'exploitation de la vidéosurveillance de la résidence a permis aux enquêteurs de constater la présence, à plusieurs reprises, d'une Audi A3, puis d'une Citroën Xsara, occupée par un homme et deux femmes.

Trois mis en cause

Le véhicule était stationné devant l'entrée à proximité des boîtes aux lettres. Le mode opératoire était à chaque fois similaire : un homme d'une trentaine d'années descendait du véhicule, ouvrait le bloc de boîtes aux lettres (probablement à l'aide d'un « passe PTT ») et dérobait des colis et du courrier, qu'il remettait aux deux occupantes du véhicule qui faisaient le guet.

Les investigations menées par les enquêteurs du GAB ont permis d'identifier les propriétaires des véhicules puis les mis en cause, une mère de famille, son fils et sa compagne. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue. Lors de la perquisition menée au domicile du fils, des objets et colis provenant des vols, ainsi qu'un trousseau de clés composés, entre autre, de deux « passes PTT » ont été retrouvés.

Plusieurs communes concernées

Au cours de leurs différentes auditions, les mis en cause, connus des services de police, ont reconnu les faits. La mère, âgée de 57 ans, disait « vouloir aider son fils ». Sa compagne, âgée de 37 ans, tenait les mêmes propos à l'égard de son compagnon et justifiait ses actes par de graves problèmes financiers. Le fils, âgé de 37 ans, connu des services de police, (entre autres pour des faits de vol), expliquait avoir commis ces méfaits par manque d'argent dû à une dépendance sévère à la cocaïne.

Il déclarait avoir commencé son activité délictuelle à la fin du confinement et avoir sévi dans plusieurs résidences de Perpignan Nord, , Bompas, et . Présentés devant le tribunal judiciaire de Perpignan, où ils ont été jugés en comparution immédiate. Le fils a été écroué, la mère et la compagne du fils ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis. Ils devront indemniser les victimes. La rédaction.