Le week-end passé, dans la nuit du 10 au 11 octobre, un dispositif de surveillance était mis en place sous la responsabilité du commandement de nuit avec des équipages de la brigade de nuit et de la brigade cynophile devant une épicerie, rue du Maréchal Foch, où des allées et venues suspectes avaient été repérées.
Deux personnes interpellées
La surveillance confirmait les soupçons des forces de police sur place ; trois clients étaient alors entendus indiquant avoir acheté dans l’épicerie des paquets de cigarettes provenant d’Espagne. L’établissement était immédiatement investi, quatre individus étaient présents dont l’un porteur d’une enveloppe contenant 8860 euros.
Un local à l’arrière de l’épicerie était perquisitionné sur dénonciation d’un voisin indiquant qu’il s’agissait du lieu de stockage de la marchandise. Il était alors découvert 106 paquets de tabac à chicha, 129 pots et 26 sachets contenant du tabac à chicha, 295 paquets de cigarettes ainsi que de nombreux emballages et paquets vides, l’ensemble de ces produits provenant d’Espagne.
Au vu de ces découvertes, le gérant des lieux âgé de 22 ans et arrivé entre temps sur place était interpellé et placé en garde à vue. Il niait être propriétaire dudit local et même s’adonner à la vente frauduleuse de tabac dans son commerce. Il était libéré pour exploitation des éléments découverts et sera reconvoqué par les services de police ultérieurement.
« Dépanner » occasionnellement les clients
La nuit suivante, vers 21h30, un nouveau contrôle était effectué auprès d’une épicerie de la même rue avec les mêmes équipages et l’assistance du quart de nuit. Deux clients étaient contrôlés après avoir acheté à l’intérieur de cette épicerie des paquets de cigarettes provenant d’Espagne.
Après avoir investi les lieux le gérant âgé de 37 ans était interpellé et placé en garde à vue. La perquisition de l’épicerie permettait la découverte de 215 euros et 3 paquets de cigarettes. Il reconnaissait être le gérant et « dépanner » occasionnellement les clients de paquets de cigarettes. Il était laissé libre après avoir été convoqué devant le Tribunal Judiciaire de Perpignan pour le 19 Mars 2021.