Le directeur de Cémoi, Patrick Poirrier, vient d’annoncer que l’entreprise familiale ouvrira son capital aux investisseurs.
En juin dernier, le groupe démentait cette information. Aujourd’hui, certain s’apprêtent à croquer dans le gâteau. Et quel gâteau ! Le leader français du chocolat commercialise chaque année 3% de la production mondiale de cacao pour un chiffre d’affaire annuel de 750 millions d’euros.
Le groupe qui se targuait d’être cent pour cent familial depuis 1962 devra, s’il souhaite atteindre ses objectifs, accueillir des invités à sa table. Le marché ultra-concurentiel a forcé la maison à chercher ailleurs de l’argent frais, sa structure actuelle ne lui permettant pas d’assumer à elle seule son expansion.
Une inconnue demeure : quelle est la part des actions que la famille Poirrier sera prête à céder à ses courtisans ? La réponse devrait être rendue publique d’ici quelques mois lorsque les consultations entre le groupe et différents acteurs seront achevées. Une chose est sure, les Poirriers souhaitent rester majoritaire au capital.
Quid de l’emploi ?
Selon nos informations : ni fermetures, ni licenciements. Ouvrir le capital pour plus d’investissements, y compris humains. Les 500 salariés du siège perpignanais peuvent, jusqu’à nouvel ordre, dormir tranquille.