L’office anti-stupéfiant -OFAST– est désormais le centre névralgique de la lutte contre les trafics de stupéfiants en France. Le 11 février dernier, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur de l’époque, a inauguré le siège de cette structure à Nanterre. Il souhaite « un partage de l’information absolu et des actions combinées à tous les niveaux des réseaux ».
Selon nos confrères de Métropolitain, son successeur à la place Beauvau, Gérard Darmanin vient de répondre au courrier adressé par le député de la 9ème circonscription de l’Hérault, Patrick Vignal, sous le mandat de Christophe Castaner, qui réclamait le renforcement des effectifs de police pour traquer les gros trafiquants de drogue et le go-fast littéralement, l’importation directe du point d’achat au point de stockage d’importantes quantités de cannabis -herbe et résine- et de cocaïne.
Cellule de renseignement opérationnelle
Gérard Darmanin réaffirme par ailleurs le renforcement de la brigade de recherche et d’intervention -BRI, ex-anti-gang- du SRPJ de Montpellier, avec la création prochaine d’un groupe, qui sera stationné à l’année à Perpignan. Lors des opérations, les policiers de la BRI opèrent encagoulés.
Le ministre rappelle que depuis avril dernier, le SRPJ de Montpellier abrite une CROSS, cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants, pour collecter des informations sur des trafics de drogue dans l’Hérault, le Gard, la Lozère, l’Aude et les Pyrénées-Orientales provenant de tous les services -polices, douanes, gendarmerie– impliqués dans cette lutte permanente.