Alors que des CRS de Toulouse sont en renfort à Perpignan depuis la mise en place par le préfet d’un couvre-feu, destiné à limiter la propagation du COVID-19, les nuits passées dans le chef-lieu des Pyrénées-Orientales ne sont pas de tout repos.
D’après nos informations, confirmées par la direction départementale de la Sécurité publique, deux voitures volées ont été interceptées en seulement 48 heures. Une première samedi vers 23 heures, puis une seconde, lundi peu après 22 heures sur l’avenue Julien Panchot.
Refus d’obtempérer
« Les policiers ont signalé par radio le refus d’obtempérer commis par le conducteur d’un SUV de marque Peugeot roulant à vive allure, tous feux éteints. Un équipage de la section de nuit du commissariat de police repérait le véhicule en cause, boulevard Aristide Briand, et après une brève poursuite parvenait à l’intercepter » indique l’état-major de la police ce mardi soir.
Le conducteur du véhicule, un perpignanais de 37 ans, défavorablement connu des services de police, a été interpellé et placé en garde à vue. Il était ivre au moment des faits et conduisait sans permis de conduire, une voiture volée. « L’homme refusait de donner la moindre explication, usant de son droit au silence » a précisé la police.
Même scénario lundi soir
Lundi soir à 22h30, les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) ont repéré une voiture qui circulait sur l’avenue Julien Panchot. Le conducteur, un repris de justice récemment sorti de prison, roulait lui aussi sans permis, au volant d’un véhicule volé, pour « acheter des boissons à la station-service ».
Arrêté et placé en garde à vue, le mis en cause prétendait avoir acquis la voiture pour la somme de 250 euros et ignorait son origine frauduleuse. L’enquête se poursuit. Par ailleurs, 63 procès-verbaux ont été dressés à par les forces de l’ordre, pour non respect des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.