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Romain Grau, symbole d’une majorité en difficulté

Ce dimanche, il n'a dû se contenter « que » de la quatrième place des suffrages. Avec un score tout juste au-dessus des 13% des voix, la liste « Pour Perpignan ! » du candidat de la majorité présidentielle à Perpignan Romain Grau se trouve dans une situation bien inconfortable.

Lorsque l'on élargit le spectre à l'échelle nationale, il n'y a finalement rien d'illogique tant La République en Marche et ses candidats sont à la peine dans les sondages. À Rennes, Nantes, Limoges, Toulon ou plus proche de chez nous à Arles ou bien à Montpellier, les candidats du président Macron ont été battu ou sont en ballottage défavorable à l'abord du second tour.

Romain Grau n'échappe donc pas à la règle lui non plus. Son programme, prévoyant notamment la gratuité des transports en commun et l'ouverture de cinq postes de police en périphérie mais aussi en centre-ville de Perpignan a peiné à séduire.

En parallèle, il paye les divisions au sein de son propre parti ainsi que le cruel manque d'ancrage local de La République en Marche. L'un des exemples les plus marquant ? Gérard Collomb, ex-ministre de l'Intérieur a été largement battu dans son fief de Lyon par le candidat Europe-Ecologie Les Verts.

Car c'est là ou le bas blesse. Pendant que la majorité voyait ses candidats échouer les uns après les autres, un parti comme EELV a su avancer masqué pour placer plusieurs de ses candidats en tête à l'issue du premier tour.

À l'instar de Jean-Marc Pujol ou bien d'Agnès Langevine, Romain Grau compte aussi mener la lutte en défaveur de l'investiture de .

Mais entre un front républicain qui peine à s'organiser, et des formations politiques désireuses de s'émanciper de l'élan de désistement au profit du candidat le mieux placé, la tâche s'annonce ardue.

Ces trois groupements politiques doivent aussi composer avec un Rassemblement qui semble arriver, avec succès, au terme de leur politique de dédiabolisation post-Jean-Marie Le Pen.

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