Mardi, en fin de matinée, un policier posté en haut des marches du palais dont il sécurisait les abords, fusil d’assaut en main, était violemment heurté dans le dos par une femme d’une trentaine d’années, qui aussitôt l’insultait, lui déclarait qu’elle n’avait pas peur de lui, l’injuriait de nouveau… Deux autres policiers intervenaient, la repoussaient calmement et tentaient de la raisonner. En vain. La trentenaire s’énervait de plus belle, saisissait le bras d’un policier et lui portait un coup. Ses collègues se voyaient contraints de l’interpeller, non sans mal, l’intéressée se débattant et tentant de leur porter des coups de poing. Une fois menottée, la mise en cause était conduite vers les cellules du tribunal. Là, sous les yeux des magistrats et greffiers, les injures redoublaient, assorties de menaces de mort.
L’auteure de ces outrages et violences sur personnes
dépositaires de l’autorité publique était placée en garde à vue. Entendue,
cette pradéenne de 38 ans, sans profession, expliquait qu’elle s’était rendue à
Perpignan pour accompagner son concubin, jugé par le tribunal correctionnel,
et, pratiquant une complète inversion des rôles, prétendait avoir été insultée
et frappée par les policiers… C’est dans le cadre de son défèrement au Parquet
du TGI de Perpignan que la mise en cause retrouvait le palais de justice le
mercredi 27 novembre à 14 heures.