Deux mois après le saccage de la permanence parlementaire de Romain Grau, un homme a été identifié et interpellé mi-octobre. Le parquet de Perpignan avait requis son placement en détention provisoire dans l'attente de son jugement, mais le juge des libertés et de la détention a préféré une « mise sous contrôle judiciaire », peux-t-on apprendre ce mercredi, selon une information de l'AFP.
L'auteur présumé des faits, proche du mouvement des gilets jaunes, est accusé d'être à l'origine des dégradations commises le 1er septembre dernier sur la permanence du député de La République en Marche, également candidat à la mairie de Perpignan. Un acte survenu un mois et demi après un premier saccage, qui avait été très largement relayé par la presse française.
L'homme, dont l'âge, la profession et la ville de résidence ne sont pas communiqués, devra s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Perpignan en janvier prochain.
Des voyous et des lâches s'en sont pris à nouveau à ma permanence parlementaire. Aucune divergence d'opinions ne peut justifier une telle violence. Elle ne me fera pas changer de cap. Dès demain matin, je continuerai à aller à la rencontre des Perpignanaises et des Perpignanais. pic.twitter.com/QChDJMHmFe
— Romain Grau (@RomainGrau) September 1, 2019