Dans un communiqué envoyé ce mercredi après-midi aux rédactions, le député des Pyrénées-Orientales et candidat à la mairie de Perpignan, Louis Aliot, critique « la politique de l’esbroufe » de Romain Grau (LREM), également candidat à la succession de Jean-Marc Pujol. Découvrez son communiqué de presse.
« Romain Grau, candidat d’Emmanuel Macron à la mairie de Perpignan, a défendu ces jours derniers à l’Assemblée nationale la hausse du budget national de la police, avec comme d’habitude une autosatisfaction indécente. L’occasion m’est donc donnée de rafraichir la mémoire de l’« ami du Président ». Perpignan n’est, en effet, pas concernée par cet accroissement budgétaire, puisque notre ville n’a pas été choisie à l’origine pour le dispositif de Police de Sécurité du Quotidien. »
« Un coup dur pour la sécurité des Perpignanais »
« Cette mesure visait à déployer plus d’effectifs sur le terrain, dans les divers quartiers difficiles sur le plan sécuritaire qui se trouvent un peu partout en France. En matière de sécurité comme pour le reste, Paris méprise Perpignan. Et ami du président ou pas, rien n’a été obtenu »
« Serions-nous miraculeusement épargnés par l’insécurité, les trafics et le communautarisme anti-républicain ? Évidemment Non, Perpignan est donc la grande absente de ce plan d’augmentation des budgets et des effectifs, au mépris de la réalité vécue par ses habitants. Après les calamiteuses fermetures des deux bureaux de police du moulin à vent et de Clodion, c’est un coup dur pour la sécurité des Perpignanais »
Perpignan et son « économie souterraine »
« Les effets d’annonce du député de Macron ne tromperont personne. Les habitants de la cité des oiseaux en savent quelque chose, eux qui se battent depuis des mois pour leur sécurité et qui viennent à peine, quelques mois avant les élections, d’obtenir quelques propositions timides de la Mairie. Juste des annonces ! On verra la suite. Des moyens ont été trouvés pour la banlieue parisienne, Marseille et même Pau, mais pas pour Perpignan qui est soumise à tous les trafics, à une économie souterraine de plus en plus étendue, aux violences qui se multiplient, à la loi des petits caïds d’immeubles ou aux cambriolages »
« Et le budget national en question n’est pas non plus une merveille d’efficacité : – Moyens mobiles (véhicules ) : – 17 M€ – Matériels de protection : – 7,4 M€ – Armement et Munitions : – 5 M€ – Système d’information et de communication : – 68 M€ – Immobilier : – 24 M€ – Action sociale : – 0,5 M€ – Formation : – 1,07 M d’€ – Maintenance immobilière : – 12M€. Ce qu’il faut ce sont des actes, du courage, l’interpellation permanente de l’état pour non assistance à personne en danger et un soutien moral et juridique sans faille à nos forces de l’ordre qui font ce qu’elles peuvent avec leurs moyens et les ordres qu’elles reçoivent de la hiérarchie » conclut-il.