Dans une conférence de presse organisée ce vendredi matin dans le hall d’entrée du centre hospitalier de Perpignan, Clotilde Ripoull, candidate aux prochaines élections municipales de Perpignan, affirme que l’hélicoptère du Samu 66 est « en sursis », évoquant une éventuelle disparition d’ici six mois.
« Sur Perpignan, nous avons deux hélicoptères. Un de la Sécurité civile -Dragon 66- et un autre de l’hôpital qui fonctionne pendant 12 heures (le jour, NDLR). Cet hélicoptère est en sursis et sa situation n’est plus pérenne sur l’hôpital de Perpignan. Cela a été mis en sursis pour six mois » indique la candidate à la mairie de Perpignan, assurant que l’Agence régionale de santé -ARS- voudrait rapatrier cet hélicoptère au bénéfice d’autres hôpitaux.
Pourquoi deux hélicoptères ?
« Il est impératif que les pouvoirs publics se mobilisent de façon à ce que cet hélicoptère reste à l’hôpital de Perpignan« , précise-t-elle, tout en évoquant un fort taux de saisonnalité dans les Pyrénées-Orientales, notamment l’été -côté mer- et l’hiver -côté montagne-.
Les hélicoptères sont appelés à survoler le département pour des situations d’urgence. Selon une de nos sources, il est assez fréquent dans les Pyrénées-Orientales, que les deux appareils volent en même temps pour deux missions distinctes.
La ministre de la Santé va être saisie
« Un courrier partira aujourd’hui en direction de Mme Buzyn et du directeur général de l’ARS, pour les alerter et les inviter à venir à Perpignan, constater les graves difficultés et y apporter les remèdes nécessaires » a-t-elle précisé.
Malgré nos sollicitations par téléphone ce vendredi, nous n’avons obtenu aucune réponse de la part de l’ARS Occitanie. Devant une telle situation, Clotilde Ripoull fait part de son regret face à l’inaction des élus de la ville.
À lire également : Près de Perpignan : fin de cavale pour un mari violent.