D’après son enquête, la DDTM assure que sur 38 de ces installations, deux tiers n’abritent aucune exploitation. « Il y a une confiscation de la terre agricole » estime auprès de nos confrères de France bleu Roussillon, Pierre-Arnaud Martin, le chef du service aménagement. Et d’ajouter, « nous perdons du potentiel agricole dans le département avec ces projets qui n’accueillent aucune activité ».
Pas moins de 180 hectares concernés
180 hectares sur 280 au total sont concernés par ce rapport accablant. « Dans certains cas, il y a une très légère activité agricole, mais dont les rendements sont inférieurs à ceux qui auraient été possibles sans serre » ajoute-t-il à nos confrères.
Un tel agissement crée une augmentation artificielle du prix des terres agricoles. Pour la Chambre de l’agriculture, la faute n’est pas exclusivement réservée aux exploitants, pointant du doigt les fournisseurs d’énergie, prêts à tout pour acquérir du foncier.
Des sanctions ?
Si de son côté la DDTM a décidé d’agir en durcissant le ton, les municipalités peuvent aussi intervenir. En effet, les maires disposent d’un pouvoir de police et sont habilités à dresser des procès verbaux, pouvant donner lieu à des sanctions administratives ou pénales.