MTO_011223
Météo du vendredi 1er décembre
406243673_743456017828593_5953266941323120683_n
Ébriété, stupéfiants, accident, délit de fuite : le chauffard prend la direction de la prison
Drought
Les restrictions d'eau prolongées par le Préfet
332293728_678672437336271_1347212855499049886_n
Fin de piste pour la station du Puigmal
Capture-1
Démolitions d’office de constructions illégales à Bompas et Ortaffa
gendarmerie-perpignan-pyrenees-orientales
Le résident atteint d'Alzheimer recherché a été retrouvé

Accident de Millas : « circulez, il n’y a rien à voir »

Comment la conductrice d'un car scolaire a-t-elle pu foncer le 14 décembre 2017, à , sur un passage à niveau fermé, et au moment où un train survenait, en tuant six collégiens ? C'est la question que se pose Maître Jehanne Collard, l'avocate de plusieurs familles de victimes. « Nul ne sait si une explication sortira de l'instruction menée au tribunal de Marseille car les demandes des familles de victimes se voient opposer une fin de non recevoir ».

« Circulez, il n'y a rien à voir : voilà le refrain qu'on oppose à toutes nos demandes, s'indigne Me Jehanne Collard, avocat de plusieurs familles de victimes.  « On sait que la conductrice prenait un puissant somnifère, le Zopiclone, totalement incompatible avec la conduite. Mais il suffit que la conductrice prétende l'avoir pris plus de 12 heures avant l' pour qu'on refuse d'en tenir compte ! On sait que ce somnifère ne doit pas être prescrit plus d'un mois. Elle en prenait depuis deux ans ! Pourquoi son médecin a-t-il autorisé cet abus dangereux ? Quel peut être l'effet d'une prise prolongée au-delà de toute limite, son interaction avec d'autres médicaments ? Le magistrat instructeur considère toutes ces questions comme inutiles. Il refuse nos demandes d'expertises. Dans ces conditions, j'ignore si les familles connaitront un jour la vérité sur la mort de leurs enfants. »